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mentairesdecompréhensiondecephénomène.Unebrève
descriptionde l’approchepsychologiquedes traitements
linguistiques («Psychologie cognitivedu langage») nous
permettrad’appréhender lesconcepts fondamentauxdu trai-
tementdu langage.Donnerdusensau langage, c’est aussi
intégrer que les expériences sensorimotrices et émotion-
nellesvécues lorsdenos inte-
ractionsavec l’environnement
concourent à la construction
du sens («Le langage incar-
né : des liens entre sens des
mots et système moteur »).
Dans ce contexte, le langage
écrit est un très bon exemple
pour comprendre ce phéno-
mène (« L’écriture : gestes,
lettres, mots, et cerveau »).
Enfin, à l’heure de la remise
enquestiondes formalismes
linguistiques issusde lafindu
XX
e
siècle, lamodélisation in-
formatiquedes traitements lan-
gagiersestuneapprocheplus
quenovatriceet résolument au
cœurdes recherchesactuelles
(«Extrairedusensauxphrases:
l’apportde laneurolinguistique
computationnelle»). Comme dans la première partie du
Dossier, desencadrés«pathologies»aborderont certains
dysfonctionnementsdemécanismes fondamentaux, notam-
ment encequi concerne les troublesde lacompréhension
(«Lesparadoxesde ladémencesémantique»)etde la lecture
(« lecerveaudyslexique»).
Nous espérons que ceDossier aura permis aux lecteurs
dedécouvrirunvastechampdisciplinairepeut-êtreencore
méconnu, qui s’ancre fortement etœuvre tout autant au
développement desNeurosciences. Bonne lecture !
LapremièrepartiedeceDossier (Lettredesneurosciences
45, automne-hiver2013)nousavaitpermisdeconsidérer la
parole et le langage à travers leurs expressionsmotrices,
sensorielleset cognitives. L’identificationde réseauxanato-
miquessous-tendant unedoublevoie fonctionnelle, ventrale
(liéeaux fonctions lexico-sémantiques)etdorsale (impliquée
dans les traitements phonologiques et d’intégration sen-
sorimotrice), a permis unemeilleure compréhension des
mécanismes neuraux impliqués dans le traitement de la
paroleet du langage.Des tentativesdeconfrontationentre
bases neurobiologiques et modèles (psycho)linguistiques
suggèrent que cesmêmes réseaux cérébraux peuvent
ainsi traiter des tâches linguistiques très différentes tout
enconvergeant versunseul etmêmebut: communiquer et
doncdonner du sensà laparole.
Les contributions de ladeuxièmepartiede ceDossier ont
pourobjectif d’apporteraux lecteursdesélémentssupplé-
| coordonné par serge pinto et Marc sato
Neurolinguistique -
Partie2
Donnerdu sensau langage
Soulignant les interactionsétroitesentre les systèmes sensorimoteuret langagier, la lectureet la
compréhensiond’expressions idiomatiques incluantdesverbesd’actions impliquent l’activation
dedifférentespartiesducortexmoteur (voir l’articledeVéroniqueBoulengeretTatjanaNazir,
page 10)»
