Partnership with the Chen Institute

The French Neuroscience Society, whose aim is to promote and support the development of research in all areas of neuroscience and to contribute to the training of young researchers, is pleased to renew its partnership with the Tianqiao and Chrissy Chen Institute.

The Chen Institute is a science foundation dedicated to advancing our understanding of the full complexity of the brain and mind. The foundation’s mission is implemented through partnerships with world-leading universities and major scientific societies.

This year, the Chen Institute will support 2 travel awards for Ph.D. students working in a laboratory in France to attend the meeting “Neuroscience & artificial intelligence: mechanisms, perspectives and consequences”, to be held in Bordeaux, France, May 23-24, 2024.

This partnership will foster young researchers career development and the dissemination of knowledge in the community.

These awards will be announced during a special ceremony held at the Neuroscience & AI meeting in Bordeaux, France, on May 24, 2024.

Learn more about the Tianqiao and Chrissy Chen Institute.

 

 

                                                                            

de Alice Lemaire 27.03.2024 à 12h11

2024 Alfred Fessard Lecture

The 2024 Alfred Fessard Lecture will be given by Simon Thorpe (CerCo, CNRS UMR 5549, Toulouse) on friday 24 May 2024 at 9:00am at the Centre Broca Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux).
This lecture will be given as part of the Thematic Meeting of the French Neuroscience Society.

Portait of Simon Thorpe

de Alice Lemaire 21.03.2024 à 06h19

Neuromentoring session: How to find PhD & postdoctoral grants?

Wondering how to find a grant to finance your PhD/postdoc?
Don’t miss our next NeuroMentoring session with Kim Nguyen-Ba-Charvet (CNRS researcher, Scientific policy Officer CNRS Biologie) & Jean-Christophe Sandoz (Research director CNRS, Laboratoire EGCE-Université Paris-Saclay), organized by the Young Researcher’s office.

🗓️ 29/03/2024, 4:30pm on Zoom (link sent to Society members)

de Alice Lemaire 19.03.2024 à 06h20

26e édition de la Semaine du Cerveau

La Semaine du Cerveau est de retour du 11 au 17 mars !

Les chercheur·e·s rencontrent le grand public et les scolaires pour présenter les dernières découvertes en neurosciences, discuter de leurs questionnements, de la démarche scientifique en ces temps de fausses informations et des enjeux et implications de la connaissance du cerveau.

Plus de 300 événements dans une centaine de villes

Des conférences, du théâtre, des concerts, des expositions, des tables-rondes, des cafés des sciences, des ateliers… et même des escape-games pour se questionner, s’étonner et parfois s’émerveiller.

Découvrez de le programme de la Semaine du Cerveau, concocté par des acteurs et actrices du monde de la recherche, de l’Inserm, du CNRS, de l’INRAE, des Universités, etc.

de Alice Lemaire 13.03.2024 à 12h35

PhD Thesis Awards

Vous avez soutenu votre thèse en 2023 ?

La Société des Neurosciences attribuera en 2024 des Prix de Thèse destinés à récompenser un travail de Doctorat en Neurosciences.

Date limite de candidature : 31 janvier 2024

Informations et candidatures

de Alice Lemaire 04.01.2024 à 04h04

FENS Forum 2024 Awards

Doctorant·e·s et post-doctorant·e·s membres de la Société des Neurosciences, candidatez pour un soutien financier pour participer au Forum FENS 2024 à Vienne, en Autriche, du 25 au 29 juin 2024 !

Date limite de candidature : 9 février 2024 – 17h00

Plus d’informations

de Alice Lemaire 29.11.2023 à 10h37

New partnership with the Chen Institute

The French Neuroscience Society, whose aim is to promote and support the development of research in all areas of neuroscience and to contribute to the training of young researchers, is pleased to announce a new partnership with the Tianqiao and Chrissy Chen Institute.

The Chen Institute is a science foundation dedicated to advancing our understanding of the full complexity of the brain and mind. The foundation’s mission is implemented through partnerships with world-leading universities and major scientific societies.

This year, the Chen Institute will support 3 PhD awards for outstanding PhD works in neuroscience and 2 travel awards for attendance of young foreign researchers to NeuroFrance, the French Neuroscience Society’s meeting, which is the largest neuroscience academic meeting in France.

This partnership will foster young researchers career development and the dissemination of knowledge in the community.

These awards will be announced during a special ceremony held at NeuroFrance in Lyon, France, on May 25, 2023.

Learn more about the Tianqiao and Chrissy Chen Institute.

 

                                                                     

de Contributeur 05.05.2023 à 10h37

Participation de mécanismes épigénétiques au déficit mnésique associé à la maladie de Huntington

La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative héréditaire qui débute le plus souvent à l’âge adulte et entraîne la mort après 10 à 15 ans d’évolution. C’est une maladie qui affecte de façon primaire le striatum, une structure cérébrale impliquée dans le contrôle des mouvements volontaires, mais aussi dans certaines fonctions cognitives/psychiatriques, notamment la mémoire des habitudes (par exemple faire du vélo, conduire…), la flexibilité comportementale, la motivation…. Dans la MH, les symptômes cognitifs, qui précèdent généralement les atteintes motrices d’une dizaine d’années, ont un impact majeur sur la qualité de vie des patients. Pour autant, la prise en charge médicale de ces symptômes se limite aux thérapies cognitives et/ou comportementales. Le développement de traitements plus ciblés est entravé par la méconnaissance des mécanismes moléculaires et cellulaires qui sous-tendent les altérations cognitives spécifiques de la MH. Cette étude effectuée à l’aide de souris modèles et de techniques « omics », permettant d’interroger l’état de la chromatine à l’échelle du génome, montre que le déficit de mémoire des habitudes, typique d’un dysfonctionnement du striatum, est associé à une diminution des régulations épigénétiques et géniques impliquées dans la formation, la consolidation et le rappel de cette mémoire. Ainsi, chez les animaux témoins, le processus mnésique s’accompagne d’un remodelage important de l’organisation spatiale de la chromatine, d’une augmentation du degré d’acétylation des histones au niveau de gènes responsables de la plasticité cérébrale, et de leur activation transcriptionnelle. Ces régulations, qui impliquent à la fois les neurones et les cellules gliales, sont fortement atténuées chez les souris modèles de la MH. L’étude permet enfin d’identifier des mécanismes et cibles nouvelles, notamment l’acétylation de la lysine 9 de l’histone H3 et la voie de signalisation TGF beta, qui pourraient être un point de départ au développement de stratégies thérapeutiques innovantes.

 

Référence :

Altered activity-regulated H3K9 acetylation at TGF-beta signaling genes during egocentric memory in Huntington’s disease. Alcalá-Vida R, Lotz C, Brulé B, Seguin J, Decraene C, Awada A, Bombardier A, Cosquer B, Pereira de Vasconcelos A, Brouillet E, Cassel JC, Boutillier AL, Merienne K. Prog Neurobiol. 2022 Dec;219:102363.

 

Légende de l’illustration :

Chez les souris témoins, la formation, la consolidation et le rappel d’une mémoire procédurale (ou mémoire des habitudes, ici apprendre au travers d’essais répétés une séquence motrice définie pour trouver une plate-forme invisible, localisée dans le bras cible) entraîne des réponses épigénétiques dans les neurones et les cellules non neuronales (e.g. les oligodendrocytes) du striatum. Ces réponses, qui mettent en jeu l’acétylation des histones, sont associées à l’activation de gènes associés aux voies de signalisation du BDNF et du TGF beta, qui sont deux voies majeures de la plasticité cellulaire. Chez les souris Huntington, le déficit de mémoire procédurale s’accompagne d’une altération de ces réponses épigénétiques essentielles à la plasticité cérébrale. Copyright : Karine Merienne et Rafael Alcala Vida ; Crée avec Biorender

 

Contact :

Karine Merienne, Directrice de recherche CNRS

karine.merienne@unistra.fr

Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Adaptatives (LNCA), Université de Strasbourg, Strasbourg 67000, France
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS, UMR 7364), Strasbourg 67000, France

 

English summary:

Huntington’s disease (HD) is a genetic neurodegenerative disease, usually characterized by an adult onset, and leading to death within 10 to 15 years. The disease primarily affects the striatum, a brain structure implicated in the control of voluntary movements, and also in cognitive/psychiatric functions, including memory of habits (e.g. biking, driving…), cognitive flexibility, motivation…In HD, cognitive symptoms, which generally precede by 10 years motor alterations, have dramatic impact on patients’ quality of life. Medical care of those symptoms only relies on cognitive/behavioral therapies. The molecular and cellular mechanisms underlying cognitive symptoms in HD remain elusive, which limits the development of specific treatments targeting those symptoms. This study, using “omics” approaches to interrogate the chromatin status at genome-wide level, shows that the deficit in habit memory in HD mouse model associates with reduction of epigenetic gene regulations implicated in the formation, consolidation and recall of this memory. In control animals, memory processing is accompanied by major remodeling of spatial organization of the chromatin, increased histone acetylation at genes driving brain plasticity, together with their transcriptional activation. Those regulations, which implicate both neurons and glial cells, are strongly reduced in HD mice. The study also points to new mechanisms and targets, particularly acetylation of histone H3 lysine 9 and TGF beta signaling pathway, which might offer innovative leads to improve HD.

de Contributeur 27.02.2023 à 02h22

Traiter des défauts transitoires précoces retarde les signes de la maladie de Huntington chez la souris

La maladie de Huntington (MH) est due à la mutation du gène huntingtine, un gène qui s’exprime dès les premiers stades du développement embryonnaire bien que la pathologie se manifeste généralement à l’âge adulte des décennies plus tard. Nos travaux récents décrivent des anomalies transitoires du développement du cerveau dont la correction par une approche pharmaceutique empêche la pathologie à l’âge adulte.

La MH est une maladie neurologique accompagnée de symptômes psychiatriques, cognitifs et moteurs. Bien que dans la plupart des cas la maladie se manifeste à l’âge adulte, la huntingtine mutante (mHTT) altère la division des cellules progénitrices corticales, la migration neuronale et la croissance axonale des projections cortico-corticales, tous ces processus étant connus pour dépendre de l’activité des neurones. Des études sur des modèles animaux suggèrent que ce type de défauts précoces pourraient avoir un rapport avec la pathologie qui apparait à l’âge adulte : l’expression de la mHTT ou la déplétion de la HTT chez la souris uniquement pendant le développement est suffisante pour produire certains traits caractéristiques de la MH. Cela suggère qu’il existe une fenêtre de développement dans laquelle la perturbation de la physiologie cérébrale normale pourrait conduire à la pathologie de la MH. Dans ce travail, nous avons montré que la physiologie des circuits neuronaux est altérée chez les souriceaux MH. Au cours de la première semaine postnatale, les souris MH ont moins d’activité synaptique excitatrice dans les couches 2/3 du cortex que les souris de type sauvage, expriment moins de GluA1 (une sous-unité du récepteur AMPA) et présentent des déficits sensorimoteurs. Le circuit se normalise de lui-même au cours de la deuxième semaine postnatale, mais les souris adultes développent néanmoins les signes comportementaux et pathologiques de la MH. Si on interfère avec les déficits transitoires par stimulation pharmacologique de la transmission glutamatergique au cours de la première semaine postnatale, les comportement moteurs et cognitifs et la morphologie dendritique sont semblables chez les souris adultes MH traitées et les contrôles. Notre étude établit donc un lien entre le développement anormal du cerveau et la MH à l’âge adulte et montre qu’il existe une fenêtre critique précoce du développement postnatal qui pourrait représenter un intérêt pour envisager de futures thérapies.

 

Référence :

Treating early postnatal circuit defect delays Huntington disease onset and pathology in mice. Braz BY, Wennagel D, Ratié L, De Souza DAR, Deloulme JC, Barbier EB, Buisson A, Lanté F, Humbert S. Science, 2022 377:eabq5011.

 

Légende de l’illustration :

Neurone pyramidal marqué en rouge et exprimant la GFP (cyan) dans la couche 2/3 du cortex de souris
Crédit photo : Barbara Yael Braz et Sandrine Humbert
(Grenoble Institut des Neurosciences, Inserm U1216, Université Grenoble Alpes)

 

Contact :

Sandrine Humbert, Directrice de recherche INSERM

 

English summary

Huntingtin (HTT), a scaffolding protein essential for intracellular transport, is mutated in Huntington’s disease (HD), a neurological condition with psychiatric, cognitive and motor symptoms. Although in most cases HD has an adult onset, mutant HTT (mHTT) alters cortical progenitor cell division, neural migration and axonal growth of callosal projections, all processes known to be activity dependent. Animal model studies suggest that early defects like these may have something to do with later pathology: expressing mHTT or depleting HTT in mice solely during development is sufficient to produce some hallmark features of HD. This suggests that there is a developmental window in which the disruption of normal brain physiology could eventually lead to HD pathology. We showed here that neural circuit physiology is already altered in newborn HD mice. During the first postnatal week, HD mice have less cortical layer 2/3 excitatory synaptic activity than wild-type mice, express less GluA1 (an AMPA receptor subunit), and show sensorimotor deficits. The circuit self-normalizes in the second postnatal week, but the mice nonetheless develop HD. Pharmacologically enhancing glutamatergic transmission during the neonatal period, however, rescues these deficits, which in turn preserves motor behavior, cognition, and dendritic morphology in the adult mice. Our study establishes a connection between abnormal brain development and adult HD and shows that there is an early critical window of postnatal development that merits attention for future therapies.

de Contributeur 21.02.2023 à 12h27