https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/issue/feedSociété des Neurosciences2023-12-07T15:27:19+00:00Yves TILLETyves.tillet@societe-neurosciences.frOpen Journal Systems<p>Revue de la Société des Neurosciences</p>https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/49Encartage cérébral du corps lors d’une émotion : le cerveau cartésien à l’épreuve de deux théories neuroscientifiques2023-12-07T13:50:13+00:00Damien Lacrouxdamien.lacroux81@gmail.com<p>Les théories contemporaines de l’encartage cérébral du corps lors d’une émotion défendent paradoxalement le rôle central que joue le corps lors d’une émotion tout en soutenant la priorité qu’a le cerveau sur le corps pour générer les émotions dans l’esprit. Nous détaillons deux versions de cette thèse en revenant sur les travaux des neurobiologistes Antonio Damasio et Joseph LeDoux. Nous confrontons alors ces thèses à la psychophysiologie cartésienne du XVIIe siècle, pionnière sur la question mais trop souvent méconnue de l’histoire des neurosciences.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Damien Lacroux 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/50GnRH, neurodéveloppement et cognition2023-12-07T13:57:09+00:00Vincent Prévotvincent.prevot@inserm.fr<p>Les 1000 premiers jours de l’enfant jouent un rôle particulièrement critique pour le développement du cerveau et du reste de l’organisme. Une grande partie du développement morphologique et de la différentiation des tissus a lieu pendant cette période par le biais de processus dynamiques modulés par les stimuli de l'environnement. Dans l’hypothalamus, une région cérébrale qui régule les grandes fonctions du vivant (appétit, croissance, sommeil, reproduction…), l’activation des neurones à gonadolibérine (GnRH), va conduire dès la deuxième semaine de vie, et ce chez tous les mammifères, à la première activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique (HPG), phénomène que l’on appelle minipuberté .</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Vincent Prévot 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/51De l’hypothèse inflammatoire de la dépression vers les traitements immunomodulateurs pour une médecine de précision en santé mentale2023-12-07T14:04:26+00:00Bruno Aouizeratebruno.aouizerate@u-bordeaux.frLucile Capuronlucile.capuron@inrae.fr<p>L’inflammation contribue au développement de la dépression et à sa résistance thérapeutique, soulignant l’intérêt des thérapies immunomodulatrices chez les patients identifiés sur la base de biomarqueurs valides, de façon à promouvoir une médecine de précision en santé mentale.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Bruno Aouizerate, Lucile Capuron 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/52Semaine du cerveau, édition 2023 : une programmation riche et variée2023-12-07T14:13:57+00:00Armelle Rancillacarmelle.rancillac@college-de-france.frFrançois Tronchefrancois.tronche@sorbonne-universite.fr<p>2023 fut marquée par une programmation riche et variée, avec une volonté pour les organisateurs et organisatrices de la Semaine du Cerveau, d’aller à la rencontre d’un public parfois éloigné des milieux de la recherche.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Armelle Rancillac, François Tronche 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/53Le discours de la neuro-pédagogie et son penchant néolibéral2023-12-07T14:21:51+00:00Cédric Bruncedric.brun@u-bordeaux.frFrançois Gononfrancois.gonon@u-bordeaux.fr<p>La science et sa présentation médiatique sont souvent considérées comme indépendantes des intérêts politiques et orientées vers le bien commun. Le seul contre-exemple déjà décrit par les études académiques était le changement climatique dont la couverture médiatique s'est avérée polarisée par les orientations politiques des intervenants et des organes de presse. </p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Cédric Brun, François Gonon 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/54Les émotions positives chez les oiseaux2023-12-07T14:34:46+00:00Aline Bertinaline.bertin@inrae.frCécile Arnouldcecile.arnould@inrae.fr<p>Les Oiseaux représentent un groupe extrêmement diversifié avec certaines espèces, comme les perroquets ou les corvidés, qui possèdent des capacités cognitives comparables à celles des grands singes ou des dauphins.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Aline Bertin, Cécile Arnould 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/55Émotions et Prises de décision chez les primates2023-12-07T14:38:42+00:00Thomas Boraudthomas.boraud@u-bordeaux.fr<p>Étudier le rôle des émotions dans la prise de décision chez les primates peut sembler une gageure. Pour les expérimentateurs, il est très difficile de définir et de quantifier les émotions, et encore plus de les identifier chez les modèles animaux. Ils préfèrent généralement s'en tenir à des grandeurs quantifiables, telles que la valence (à quel point on considère que la conséquences d’une action est bénéfique ou dommageable), l'utilité (la valeur subjective accordée à une récompense, par exemple 10 € aujourd’hui ont une utilité supérieure à 10 € dans une semaine) ou l’espérance (au sens mathématique de la moyenne des récompenses obtenues si on répète une expérience un grand nombre de fois), et éviter ainsi la tâche complexe de traiter les émotions.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Thomas Boraud 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/56Entre Descartes et Darwin : comment nos émotions influencent nos décisions2023-12-07T14:45:36+00:00Mathias Pessiglionemathias.pessiglione@gmail.com<p>Il y a bientôt 30 ans était publié un livre intitulé <em>L’Erreur de Descartes</em>, devenu un best-seller de la vulgarisation en neurosciences. <br />L’auteur, le neurologue Antonio Damasio, y fustigeait la vision selon laquelle pour prendre une bonne décision (une décision rationnelle), il faut évacuer ses émotions. Il attribuait cette vision au philosophe René Descartes, rejoignant l’idée commune selon laquelle une attitude cartésienne revient à garder la tête froide. Peut-on effectivement, à la lumière des recherches en neurosciences sur la prise de décision, disqualifier cette perspective comme erronée ?</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Mathias Pessiglione 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/57Rôle des catécholamines dans la résilience au stress chronique2023-12-07T14:48:57+00:00Elsa Isingriniisingrini.elsa@gmail.com<p>Le stress, qu'il soit d'origine environnementale, physique ou psychologique, déclenche une réponse adaptative complexe de l'organisme. L'activation conjointe du système nerveux sympathique, et de l'axe hypothalamohypophysaire-surrénalien en réponse au stress permet à l'organisme de faire face aux défis internes et externes.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Elsa Isingrini 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/58Hippocampe, neurogenèse et émotions2023-12-07T14:52:18+00:00Catherine Belzungcatherine.belzung@univ-tours.fr<p>A la fin du XVIème siècle, Giulio Cesare Aranzio, un élève du célèbre anatomiste Vesale, fût le premier à décrire cette région des lobes temporaux du cerveau, en comparant sa forme à celle d’un animal marin, d’où son nom : l’hippocampe.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Catherine Belzung 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/59Le développement de la discrimination des émotions chez les bébés humains2023-12-07T14:57:12+00:00Fleur Lejeunefleur.Lejeune@unige.chÉdouard Gentazedouard.Gentaz@unige.ch<p>De la naissance à l’âge adulte, les expressions émotionnelles, en particulier faciales, jouent un rôle significatif dans les interactions sociales. Il existe un débat théorique sur la nature même des émotions et leur perception. Si les émotions sont exprimées et perçues à travers l’ensemble des cultures, sont-elles innées ou apprises par imitation lors des différentes observations par le bébé des adultes qui l’entourent ?</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Fleur Lejeune, Édouard Gentaz 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/60Le rôle modulateur des émotions dans les apprentissages2023-12-07T15:05:54+00:00Naïla Evennaila.even@toulouse-inp.frAmaël Arguelamael.arguel@univ-tlse2.fr<p>Un des plus grands atouts de l’espèce humaine est sans aucun doute sa remarquable capacité à créer et à transmettre des connaissances. Certaines de ces connaissances peuvent être acquises de façon implicite, comme la capacité à se mouvoir ou l’apprentissage de sa langue maternelle, et se réalisent par la répétition et sans réel effort conscient.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Naïla Even, Amaël Arguel 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/61Cerveau social et réseau neuronal des émotions vus par la neuroimagerie fonctionnelle chez l’humain2023-12-07T15:09:25+00:00Marie-Hélène Grosbrasmarie-helene.grosbras@univ-amu.fr<p>La façon dont nous interagissons avec autrui et dont nous nous représentons le monde social repose sur un ensemble de régions cérébrales relativement bien défini. Ce cerveau social est intimement intriqué avec le circuit neuronal des émotions.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Marie-Hélène Grosbras 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/62Le cerveau adolescent « à risque »: Nouvelles recherches et leurs implications2023-12-07T15:19:31+00:00Jean-Luc Martinotjean-luc.martinot@inserm.frMarie-Laure Paillereml.paillere@aphp.frAlice V Chavannealice.v.chavanne@gmail.comEric Artigeseric.artiges@inserm.fr<p>Le développement du cerveau pendant l’adolescence a été considéré comme un facteur de vulnérabilité aux troubles émotionnels. Mais les mécanismes neuroscientifiques qui sous-tendent cette association demeurent insuffisamment décrits pour au moins quatre<br />raisons.</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Jean-Luc Martinot, Marie-Laure Paillere, Alice V Chavanne, Eric Artiges 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/63Les émotions dans le trouble du spectre de l’autisme2023-12-07T15:23:18+00:00Nadia Aguillon-Hernandeznadia.aguillon@univ-tours.fr<p>Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) est un trouble neurodéveloppemental se caractérisant par des intérêts restreints, des comportements stéréotypés et des atypies sensorielles associées à des atteintes précoces de la communication et des interactions sociales. Les atypies sociales constituent une caractéristique centrale du TSA et sont généralement associées aux difficultés de reconnaissance des états mentaux chez autrui et en particulier les signaux sociaux. </p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Nadia Aguillon-Hernandez 2023https://www.neurosciences.asso.fr/lalettre/index.php/revue/article/view/64Maladies neurodégénératives et troubles émotionnels2023-12-07T15:27:19+00:00Maxime Bertouxmaxime.bertoux@inserm.fr<p>Les émotions et leurs perturbations ont souvent été écartées des évaluations médicales et neuropsychologiques classiques en raison de la persistance d’une conception des fonctions intellectuelles historiquement marquée par la négligence des aspects affectifs et sociaux.<br />Cet article propose une redéfinition de l’émotion et dresse un aperçu de ses perturbations dans les maladies cognitives évolutives</p>2023-12-07T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés Maxime Bertoux 2023